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Au Gaec de la Montée (70) Un pâturage tournant avec 160 vaches laitières

Les associés du Gaec de la Montée (70) nous parlent de la manière dont ils font pâturer leurs 160 vaches laitières et comment le pâturage d'automne leur a fait économiser du fourrage.

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Dans ce nouvel épisode de Radio prairies, le podcast du groupe herbe Franche-Comté, Émeline Odrion de Gen'IA test nous emmène au Gaec de la Montée à Betaucourt (en Haute-Saône). Les trois associés y élèvent 160 vaches laitières de race montbéliarde en IGP Gruyère (1,3 million de litres).

Gérer le pâturage avec 160 vaches laitières

Les vaches sont conduites en pâturage tournant sur des paddocks de jour et de nuit. Elles disposent de 100 ha de prairies accessibles autour du bâtiment (370 ha de SAU dont 300 ha d'herbe). « On a revu les aménagements pour emmener les vaches plus loin et pâturer plus tôt », expliquent les éleveurs. Cela a notamment passé par l'aménagement des chemins et l'accès à l'eau.

Avec 160 vaches à faire pâturer, il faut de la rigueur. Pour simplifier la chose, elles sont séparées en deux lots de 80 têtes. Mais les éleveurs avouent : « Il faut réagir vite avec une taille de troupeau pareille. Ce n'est pas toujours facile et ça prend du temps. »

Profiter des repousses d'automne

Cet été en pleine canicule, il a fallu s'adapter : les vaches étaient en bâtiment la journée  avec une ration à l'auge (15 kg de maïs, 7 kg de foin, 3 kg de regain, 1,5 kg de tourteau 50/50, 0,8 kg d'orge et maïs, et 3 kg de VL en moyenne). « On a réussi à maintenir 23 kg de lait, mais on guettait la pluie. »

Heureusement avec deux tiers de prairies naturelles, aux premiers orages ces dernières sont reparties. Début septembre, les éleveurs ont pu baisser l'apport d'ensilage et le lait a remonté (+ 1 kg).

Actuellement, les vaches pâturent les prairies temporaires (entrée à 12 cm, 70 kg MS/ha/j de pousse). « C'est un bel automne qui nous permet de faire des économies de foin de l'ordre de 6 kg/vache, soit 1 t/j », (économie estimée à 4 000 € par Émeline Odrion en comptant 30 t/mois). Cela représente aussi 2 000 € de concentrés en moins. « On espère que ça va durer. Et en cas de mauvais temps, on jouera sur la rotation puisqu'on a 20 ha de prairies drainées, et sur le temps de séjour par parcelle. »

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